Je me languissais de Lissa, partie trois semaines en congés.
Enfin la revoilà, et elle est magnifique ! Sa peau a pris le soleil, une belle couleur dorée qui la rend vraiment croquante. Son visage paraît radieux sans qu’elle ait même à sourire.
Une pincée de soleil, un petit tour de magie dont les jolies femmes gardent le secret, et j’aurais presque pu croire qu’il s’agissait d’une autre fille sublime ! Je dis « presque », car sa métamorphose n’a pas passé l’épreuve des câlins : ces baisers là, si savoureux, n’appartiennent qu’à Lissa, comme ces lèvres, si désirables, si sensuelles, si excitantes lorsqu’elle vient chercher les vôtres.
Je ne m’étendrai pas sur les caresses que nous échangeâmes ni sur comment j’ai adoré lorsque nous fusionnâmes. D’autres commentaires, moins elliptiques sur ces points, aideront sans doute les indécis.
J’ai eu un pincement au cœur en partant. Je n’étais pas rassasié d’elle, de sa présence, de sa douceur tranquille. Je l’aurais bien encore câlinée, contemplée, écoutée (en parfait français) … Le reste de la journée.
Je viens de la quitter, mais je pense déjà à revenir.