Je prends toujours des séances d’une heure minimum : de tels moments, si délicieux, appellent à prolonger l’excitation, en s’abreuvant jusqu’à plus soif de volupté et de sensualité. Le plaisir explose le plus tard possible, et tant mieux s’il en reste un peu pour un massage vigoureux ou relaxant.
Mais Maria avait son idée sur le déroulé convenant à ce format temporel. Elle prit la direction des opérations, avec câlins et préliminaires enchaînés rapidement, le reste aussi. Et me voilà tout penaud, ma cartouche grillée alors même qu’il nous restait bien du temps.
Le désarroi m’habita un moment, jusqu’à ce que le massage prît une tournure plus polissonne. Oh ! Oh !
Son intention était donc de ranimer mes ardeurs pour m’offrir un second orgasme. Honnêtement, je pensais ne plus pouvoir renaître en un temps si court. C’était sans compter le talent de Maria, elle réagissant sur l’instant aux départs de flamme ou aux coups de mou du loustic, jusqu’à ce que l’animal retrouvât sa vigueur sans plus réclamer assistance.
Sans divulguer de secret d’état, les jeux de bouche, dans leur diversité, jouèrent un rôle certain. Les jeux de mains aussi.
Je n’aurais pas parié un kopeck sur ce regain de sève, mais Maria avait confiance en ses capacités à ressusciter un homme.
Bientôt le printemps !