Ce matin, j'éprouvais la nécessité d'ignorer un temps la furie mortifère rapportée par l'actualité. Avec Senna, bonne pioche pour s'isoler de la fureur du monde !
Sa douceur, sa gaité tranquille, son petit sourire qui ne la quitte jamais, sa gentillesse, sa prévenance, ses caresses et ses câlins en furent le rempart.
Ses baisers généreux et gourmands, son petit corps aimant à la peau soyeuse, son sourire délicat, son intimité chaude et accueillante, ses bras et ses cuisses en furent le refuge.
J'avais su que Senna apaiserait mes états d'âme à la découverte de cette photo d'elle tout de noir vêtue, des boucles d'oreille en forme d'anneaux, des lunettes cerclées de noir, un délicat pendentif faisant écho au discret brillant de ses yeux, et ses longs cheveux encadrant son visage. Elle y dégage une sérénité mâtinée de bienveillance et de douceur qui m'avaient beaucoup séduit.
Senna savait que ce portrait m'avait plu, et elle m'a accueilli avec les mêmes anneaux et un petit cygne rouge en pendentif. Quel accueil chaleureux, d'ailleurs ! C'était comme si rien n'aurait pu lui faire plus plaisir que de me voir, et il régna vite une atmosphère brûlante, torride même.
A l'inverse, il ne fut pas facile de me séparer d'elle, d'abord parce que nos langues ne cessaient de s'entremêler, ensuite parce que j'aurais voulu faire durer encore un peu le plaisir de sa compagnie.