Il est des félicités indicibles qui chavirent le cœur ; on redoute de ne les mériter guère.
Et l’on préférerait ne les avoir jamais éprouvées, tant la perspective de leur fin prochaine tourmente l’âme.
S’abandonner dans les bras de la sublime Patricia – tête posée sur sa généreuse poitrine, baiser goulûment ses lèvres charnues – douces comme un pétale de rose, caresser sa soyeuse chevelure, son derme cuivré plus velouté qu’une peau de pêche ; voilà qui participe de ces instants rares et précieux, dont le souvenir indélébile s’ancre aux tréfonds de la mémoire.
Assoiffé de conquêtes, j’ai étreint moult « filles » durant maintes années ; nulle n’avait la troublante beauté, la verve jubilatoire, l’humour taquin, les douces manières et la patience infinie de Patricia.
Aussi, cessez donc ces pérégrinations inutiles, ces errances stériles, oubliez ces « Joconde » fanées dont le fard masque péniblement la médiocrité.
Si vous aspirez à la déesse humble et sculpturale, à la quête du « Saint Graal » ; alors, il n’est que Patricia pour vous faire goûter le bonheur intégral.