Viendras-tu à Lyon ce soir un instant pour me voir
Quand, à la nuit tombée tu éteindras les lampes
Pour quitter ta chemise comme un bel amant
Silencieux, par surprise tu te glisseras vers moi
Semant le feu et l'émoi tout au creux de mes reins
Dans mon âme en désarroi, tu caresseras mes seins
Qui te fascinent et t'attirent, pour que mes yeux chavirent.
J'aime tellement les satyres amoureux de mes lèvres
Ayant, en plus de l'outrage fait soudain à mon corps,
Mis en cage mon cœur qui se croyait libre encore.