Pauli, la plus belle des créatures terrestres,
Le dessin harmonieux de ton sourire
Apaise mes griffures intérieures
Car les poussières d’un vieux monde,
Qui peine à s’écrouler,
Étouffent mon corps épuisé.
Parfois, je m’égare,
Dans les pénombres environnantes.
Ces étincelances me guideront vers toi.
Je tends la main vers les étoiles fuyantes,
Instants de bonheur ordinaire,
Pour en parer nos armures de combattantes.
Joie inespérée,
Qui purifie mon âme troublée,
Écarte les nuages de ma colère.
Alors qu’un rire jaillit de nos lèvres,
Je sens nos plaies fleurir.
S’échappent de nos blessures à vif
Les plumes de nos ailes naissantes.